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L'Université déploie son système DD

Plus d'une centaine de mesures pour concrétiser la politique de développement durable de l'UdeS

Le plan d'action de développement durable de l'UdeS compte notamment des mesures pour rendre accessibles les services de garde sur le campus pour améliorer l'offre culturelle.
Le plan d'action de développement durable de l'UdeS compte notamment des mesures pour rendre accessibles les services de garde sur le campus pour améliorer l'offre culturelle.

Josée Beaudoin

Comment peut-on gérer l'ensemble des opérations de la façon la plus efficace possible tout en gardant le cap sur le changement de valeurs? Voilà la question à laquelle répondent les 110 mesures du plan d'action de développement durable de l'UdeS. Les mesures fixent des balises pour intégrer les pratiques durables dans les programmes d'enseignement et de recherche, les projets immobiliers, les événements et les habitudes de transport.

Le plan d'action de développement durable de l'UdeS, adopté l'automne dernier, comporte des mesures avant-gardistes qui touchent à toutes les sphères d'activités sur le campus. «Lorsqu'on gère une institution publique, explique Alain Webster, vice-recteur à l'administration et au développement durable, on doit s'intéresser à l'ensemble des paramètres qui influent sur cette gestion en matière d'achats, d'économies d'énergie, de qualité de vie et d'impacts environnementaux.»

Alain Webster est vice-recteur à l'administration et au développement durable.
Alain Webster est vice-recteur à l'administration et au développement durable.

Tous les secteurs de la vie universitaire sont donc ciblés. «Que ce soit la réduction de l'empreinte écologique, l'intégration du développement durable aux activités ou encore le déploiement d'un cœur piétonnier au campus principal, toutes les mesures sont essentielles», précise Alain Webster.

Il s'agit donc d'avoir une vue d'ensemble de tous les paramètres de gestion. Cependant, quel est le lien entre le développement durable (DD) et une meilleure accessibilité aux services de garde ou encore l'augmentation de l'offre culturelle sur le campus — des mesures que l'on trouve dans le plan d'action? «L'amélioration générale de la qualité de vie», répond à son tour Michel Montpetit, directeur du Centre universitaire de formation en environnement (CUFE). Or, pour atteindre cet objectif, il faut absolument, rappelle-t-il, intégrer des volets économique, environnemental et social au plan d'action sur le développement durable.

Dans plusieurs politiques ou plans d'action de DD, le volet social est le parent pauvre. Pas à l'UdeS : «Ce qui se démarque dans le plan d'action de l'Université, ajoute Michel Montpetit, c'est l'abondance de mesures qui concernent le volet social : formation, programmes de recherche, sensibilisation, engagement dans le milieu, souci de l'équité, etc.»

Cette vision globale, qui touche aux questions sociales, appelle aussi un changement majeur de notre système de valeurs et de notre façon de gérer. «C'est là que nous sommes rendus, et ce qui serait étonnant, ce serait que nous ne le fassions pas», justifie Alain Webster.

Michel Montpetit est directeur du Centre universitaire de formation en environnement (CUFE).
Michel Montpetit est directeur du Centre universitaire de formation en environnement (CUFE).

Au chapitre des collaborations, l'Université réaffirme sa volonté de travailler de concert avec ses partenaires institutionnels afin de créer une force régionale en développement durable. «Si tous les partenaires se regroupaient autour d'une politique d'achat et demandaient à leurs fournisseurs d'être respectueux de l'environnement, ima-ginez l'impact que cela aurait!» s'exclame Michel Montpetit.

Non seulement l'Université aura une vision orientée sur sa ville et sur sa région, mais elle assurera une veille stratégique des actions innovantes entreprises dans le monde entier, afin de s'améliorer continuellement et d'être toujours à l'avant-garde.